Local, de saison, bio, quels impacts pour ma santé ?

Que veut dire “manger local” ?

‍Depuis quelques années, de nouveaux termes sont apparus dans le secteur alimentaire. On parle parfois de “consommation locale” ou de “produits locaux” mais il n’est pas toujours évident de comprendre ce que cela signifie. C’est pourquoi, on vous propose une petite révision avant la rentrée.

Selon le site Legacy Équiterre, manger local est un choix qui consiste à privilégier la consommation d’aliments proches de nous, que ce soit à l’échelle provinciale, territoriale ou régionale. On considère qu’une personne mange local lorsqu’elle consomme des produits et aliments qui proviennent d’un rayon de 100 à 250 kilomètres maximum autour d’elle. Cette démarche permet de bénéficier d’une alimentation plus responsable et respectueuse de l’environnement mais aussi des producteurs.trices. C’est ce que nous allons voir dans la suite de cet article.
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‍Que signifie le terme bio ?

‍Le bio permet d’identifier un produit brut ou transformé issu de l’agriculture biologique et du monde agricole. Ce concept a été développé pour respecter le développement durable et prendre soin des hommes, de la biodiversité, des animaux, de la faune et de la planète.

Pour être bio, un produit doit respecter 4 grands critères essentiels définis par la législation européenne :

• Il ne doit pas avoir eu recours à des produits chimiques de synthèse (pesticides, herbicides, engrais etc.)
  
  
• Il ne doit pas provenir d’OGM (Organisme Génétiquement Modifié)
  
  
• Il doit respecter le bien-être animal
  

Il doit avoir 95% de ses ingrédients issus de l’agriculture biologique ‍

Pourquoi manger bio et local ?

Consommer des produits frais et de qualité

Manger local, c’est respecter la saisonnalité des produits. Lorsque vous consommez des produits de saison, vous bénéficiez de bonnes qualités nutritionnelles. En réduisant la durée des trajets lors du transport des fruits et légumes du producteur au consommateur, vous pouvez consommer des produits avec une fraîcheur exceptionnelle et retrouver la saveur des fruits et légumes qui sont arrivés naturellement avec la lumière et la chaleur du soleil. Dans le cas contraire, les aliments importés sont souvent cueillis avant d’arriver à maturité dans un laps de temps très court. Par exemple, dans certaines enseignes alimentaires, on retrouve parfois des fruits et légumes qui ont été récoltés quelques jours après leur récolte sur les étals. En général, ces fruits et légumes sont bons mais ont moins de saveur que les produits de saison car ils perdent leurs vitamines à partir du moment où ils sont cueillis.

D’autre part, le fait de manger local, de saison et en circuit court participe à réduire l’usage d’additifs et de colorants pour allonger la durée de vie des produits. L’utilisation d’engrais et de pesticides nocifs sont généralement moins utilisés dans ce type de pratique.
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Découvrir la diversité des aliments qui nous entourent

‍On a tendance à souvent l’oublier mais nos terres agricoles offrent une grande diversité de produits chaque saison et chaque année. L’avantage en consommant local, c’est de découvrir les produits typiques de sa région disponibles sur les marchés et découvrir ce que les producteurs et artisans ont récolté de bon. C’est aussi une bonne façon de découvrir les fruits et légumes oubliés des grandes surfaces et supermarchés. Alors, oui, vous ne trouvez pas tous les produits, comme les tomates qui ne sont plus de saison après septembre mais les aliments auront plus de goût pour votre dégustation ou vos plats culinaires. ‍

Mieux valoriser le travail des producteur.trice.s ‍

En soutenant l’économie locale, vous encouragez les producteur.trice.s à vendre des produits frais et de saison. Lorsque vous optez pour des circuits courts et locaux, comme les marchés publics, les kiosques fermiers ou les paniers de légumes livrés hebdomadairement par des plateformes de livraison dédiées pour éviter le gaspillage alimentaire comme PimpUp, il n’y a pas d’intermédiaires entre les producteur.trice.s et les consommateur.trice.s. Cela leur permet donc de percevoir une meilleure rémunération. En général, les agriculteur.trice.s ne comptent pas leurs heures et sont souvent mal rémunéré.e.s par les grands commerces. Le fait de consommer local permet donc de réattribuer leur travail à leur juste valeur.

Responsables de près d’un tiers du gaspillage alimentaire en raison des normes imposées par les industries agroalimentaires, les circuits-courts sont une véritable solution pour les agriculteur.trice.s. Grâce à un contact direct avec leurs clients, ils peuvent produire au plus juste et réduire considérablement les quantités de denrées jetées. Par exemple, chez PimpUp, les producteur.trice.s ne fournissent que ce qui a été commandé en ligne par le consommateur. Il n’y a donc aucune perte, ni aucun gaspillage.
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Préserver notre territoire et notre savoir-faire agricole

En privilégiant les aliments des producteur.trice.s locaux.ales, on préserve notre patrimoine agricole en mettant en avant le savoir faire de nos agriculteur.trice.s locaux.ales, la diversité des cultures, le paysage agricole mais aussi la fierté de nos productions françaises. Consommer local favorise donc les marchés locaux et la production à petite échelle plutôt que l’exportation.

De plus, une entreprise ou une ferme implantée localement, c’est une structure qui paie des impôts. En achetant des produits chez cette structure, c’est une partie de son chiffre d’affaires qui est reversé au financement de nos écoles, de nos routes et de notre système de santé. C’est pourquoi, il est important d’en prendre conscience.

Diminuer l’achat d’aliments suremballés

Pour parvenir à notre table, les produits provenant de la région ne requièrent pas de suremballage, ce qui restreint leur empreinte écologique tout en minimisant la production de déchets. Opter pour les circuits courts et les articles en vrac (comme ceux présents dans les paniers agricoles ou sur les marchés) diminue l’utilisation d’emballages plastiques nuisibles pour l’environnement.
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Diminuer les impacts négatifs liés aux transports

Réduire les produits importés de l’étranger, c’est réduire les transports et la pollution que cela engendre. En consommant les produits cultivés dans nos champs, on réduit les distances et donc les impacts négatifs du transport sur notre écosystème. On estime que la distance moyenne parcourue par un produit alimentaire est comprise entre 2 400 et 4 800 km. Cela représente une augmentation flagrante de 25% par rapport à 1980. De plus, un fruit ou un légume hors saison consommerait entre 10 à 20 fois plus de pétrole pour son transport que le même fruit produit localement en saison. C’est pour cela qu’il est important de faire attention à la saisonnalité des aliments que vous achetez.