Les manifestations agricoles en Europe : Décryptage des revendications

Pourquoi le monde agricole est-il en colère?

L’une des revendications qui revient le plus souvent est le non-respect de la loi Egalim, censée protéger les revenus des agriculteurs et agricultrices, face aux industriels de l’agroalimentaire et de la grande distribution. Ils demandent donc que des contrôles renforcés sur tout le territoire soient effectués afin de garantir le respect de cette loi, trop contournée par certains acteurs de la grande distribution.

De plus, face à la baisse des revenus, ils réclament une garantie d’un juste prix pour leurs produits, des compensations financières face à l'augmentation des normes environnementales et à la concurrence internationale. Selon  l'Insee, le revenu moyen agricole pourrait reculer de 9% cette année. Un autre point important est l'augmentation du coût du diesel agricole à la suite de la suppression de subventions. Ils sont de plus confrontés à une charge financière supplémentaire de 47 millions d'euros par an, pour leur consommation d'eau.

Les agriculteurs et agricultrices expriment leur opposition à plusieurs initiatives environnementales comme l’interdiction de pesticides et d'herbicides imposées par le "Green Deal" de l'UE. Certains traités commerciaux font aussi l’objet de mécontentement comme l’importation de produits, en particulier la viande bovine, du Brésil ou de l’Argentine. Ils soulignent en effet la difficulté de rivaliser avec ces pays, qui ne sont pas soumis aux mêmes normes strictes en matière de bien-être animal par exemple.

Ils se disent ouverts à faire des efforts notamment environnementaux mais s'expriment sur les difficultés qu’il y a de concilier la réduction de l'impact environnemental de l'agriculture avec l'impératif d'augmenter la production alimentaire. De plus, le manque d’aides et la complexité des réglementations en vigueur ne leur permet pas de déterminer clairement les actions permises ou interdites.

Il est important de souligner que la qualité de vie des agriculteurs et agricultrices baissent et que des études montrent un taux de suicides très élevé pour cette profession, avec environ un suicide tous les deux jours.

Comment agissons-nous chez PimpUp ?

Nous travaillons du mieux possible pour lutter contre le gaspillage alimentaire en proposant la vente de produits “moches” destinés à être jetés. Nous mettons en avant la vente de produits français et de saisons, en favorisant le circuit court. Le gaspillage représente en effet un manque à gagner qui peut aller jusqu'à 20 % du chiffre d'affaires des producteur·rice·s français·e·s. Nous nous engageons donc à reverser 50% du prix des paniers aux producteurs et productrices qui travaillent avec nous et nous achetons leurs produits à des tarifs qui valorisent leur travail. Cela leur permet ainsi d’être rentable et d’être reconnue pour leur travail, même si les produits sont un peu petits ou déformés. En effet, ces derniers sont délicieux et ne demandent qu’à être cuisinés avec amour. Si vous souhaitez les soutenir et participer à la lutte contre le gaspillage alimentaire, n’hésitez plus! C’est en adoptant une alimentation de saison, locale et à prix juste, qu’on pourra les soutenir au mieux. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre site internet en cliquant sur le mot "PimpUp"

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